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Formation management : comment choisir la bonne ?

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La fonction de manager vous attire ? Vous souhaitez encadrer une équipe ? Bonne nouvelle, la voie de la formation continue vous permet d’acquérir toutes les compétences indispensables pour évoluer vers un poste à responsabilité et garantir votre employabilité. Comment choisir la bonne en management ? Quels critères regarder ? Quels sont ses atouts ? Découvrez l’essentiel à savoir avant de vous lancer dans votre nouvelle carrière !

Plan rapproché de la carte de localisation de la boîte d'orientation avec motif graphique

Qu’est-ce qu’une formation continue en management ?

La formation professionnelle continue est une formation destinée aux personnes actives sur le marché de l’emploi

La formation continue vous permet d’acquérir de solides bases pour évoluer dans votre entreprise, tout en vous permettant de poursuivre vos fonctions. 

L’évolution visée peut être horizontale ou verticale. Elle permet aussi de concrétiser un projet de reconversion professionnelle ou de diversifier votre CV pour vous aider à retrouver un emploi.

Le management fait partie des compétences accessibles avec ce type de formation.

Notre conseil : pour vous permettre de valoriser vos acquis, il est important que la formation choisie débouche sur une certification ou une qualification.

Bon à savoir : la formation initiale en management s’adresse aux étudiants qui ne sont pas encore actifs sur le marché du travail. 

Qui peut suivre une formation en management ?

De nombreux talents peuvent suivre une formation en management.

Notamment : 

  • Les salariés en poste, peu importe le type de contrat de travail.
  • Les demandeurs d’emploi.

Les talents en reconversion professionnelle. Par exemple, les personnes qui se reconvertissent en CDI.

Pourquoi choisir une formation continue en management pour évoluer au sein de son entreprise ?

Faire le choix de se former tout au long de votre carrière, c’est une stratégie payante pour étoffer sa palette de compétences et garantir son employabilité.

La formation continue présente de nombreux atouts.

Elle prend en compte les impératifs des personnes actives ou en recherche d’emploi, et notamment leur temps disponible pour se former. À ce titre, de nombreux organismes de formation ont développé des enseignements courts qui s’adaptent parfaitement aux différents emplois du temps.

Evocime, soucieux de faciliter l’apprentissage de tous en incluant les outils numériques disponibles, propose ses formations continues en management en blended learning. C’est-à-dire en alternant des temps en présentiel et des temps en distanciel. 

Les cours proposés sont pensés pour donner immédiatement les clés pour une prise de poste réussie. C’est pour répondre à cette attente qu’Evocime propose des cours d’une durée de 3 mois (399 heures).

En d’autres termes, le format et le contenu de ces formations présentent des solutions idéales pour les salariés ne pouvant pas se permettre de reprendre leurs études. Elles sont de véritables tremplins pour évoluer dans le cadre d’une mobilité interne, d’un changement d’employeur ou d’une reconversion professionnelle.

Quelles formations en management choisir ?

L’offre de formations en management existantes est variée afin de répondre aux besoins précis des entreprises et des collaborateurs.

Les enseignements dispensés peuvent : 

  • Transmettre les bases du management, pour des salariés novices sur ce type de responsabilité.
  • Accentuer sur une technique managériale précise pour donner des clés à un manager déjà en poste.
  • Former à des outils spécifiques.

Afin de faire le bon choix de formation management, voici plusieurs conseils

  • Définissez avec votre employeur les objectifs de cette formation.
  • Abordez avec lui la question du rythme travail / formation. Celle-ci aura-t-elle lieu sur vos heures de travail ? Sur votre temps libre ? 
  • Quelles sont les différentes formations disponibles sur le marché qui répondent à vos besoins ?
    • Focus sur les objectifs pédagogiques.
    • Focus sur les compétences visées.
  • Quelles sont les conditions d’admission ?
  • Quelle est la durée de la formation proposée ?
  • Quand la session de formation est-elle organisée ?
  • Sur quoi débouche la formation ? Une certification ? Un diplôme ? 
  • Comment les enseignements se déroulent-ils ? En présentiel, à distance, dans les locaux de l’organisme ? Dans quelle ville (Paris, Lyon, Nantes, Poitiers…) ?
  • Qui enseigne ? La qualité des intervenants est essentielle.
  • Combien coûte la formation et comment pouvez-vous la financer ?

Votre employabilité doit être au cœur des préoccupations de l’organisme de formation de votre choix.

Evocime est un acteur reconnu sur le marché de la formation continue. Le management fait partie de son offre de formation : 

Elles débouchent toutes sur : 

  • Un certificat de réalisation.
  • Une attestation de compétences.
  • Une certification des compétences numériques PIX (RS3807).
  • CléA Management (RS6269), pour la formation manager de transition.

Notre conseil : si vous êtes en poste, il est très important de co-construire votre projet de formation avec votre employeur. Par exemple, dans le cadre du plan de développement des compétences.

Quels sont les avantages d’une formation en management ?

Une bonne formation en management doit livrer l’ensemble des soft skills et des hard skills nécessaires pour donner toutes les clés de succès aux futurs managers.

Quelles sont-elles ?

Un bon manager est sensible à l’efficacité opérationnelle de son équipe. Il soutient et encourage ses membres.

Il doit alors mettre en place la meilleure stratégie pour lui permettre d’atteindre ses objectifs. Sans être omniprésent. 

Pour cela, il est essentiel qu’il sache : 

  • Planifier.
  • Coordonner ses ressources.
  • Maîtriser les budgets.
  • Bien communiquer avec ses collaborateurs mais aussi les instances dirigeantes de l’entreprise. 
  • Offrir une vision globale des missions et des enjeux qui attendent le collectif.
  • Mettre en place une gestion de projet efficace.

Un leadership inspirant est fondamental pour motiver l’équipe, résoudre les conflits et prendre des décisions stratégiques.

Notre conseil : prenez toujours connaissance des programmes de formation avant de vous engager. Ils doivent répondre aux préoccupations majeures des entreprises pour un poste de manager.

Comment financer une formation en management ?

De nombreuses modalités de financement existent pour vous permettre de suivre une formation en management : 

  • Si vous êtes demandeurs d’emploi et que vous souhaitez suivre les formations Manager Agile et Connecté ou Repreneur et Création d’Entreprise d’Evocime : elles sont accessibles et entièrement prises en charge dans le cadre de la Préparation Opérationnelle à l’Emploi Collective (POEC) si : 
    • Vous êtes inscrit auprès de France Travail.
    • Vous visez un métier porteur
  • Si vous êtes en poste avec un certain niveau de formation et que vous souhaitez suivre la formation Manager de transition, vous pouvez : 
    • L’autofinancer. Evocime propose également des facilités de paiement. 
    • Faire appel à l’un des dispositifs de financement existant : 
      • Votre CPF.
      • Le plan de développement des compétences. Le coût de la formation est alors pris en charge par votre employeur.
      • Le PTP (Projet de Transition Professionnelle).
      • La Reconversion ou promotion par alternance, Pro-A.

Notre conseil : renseignez-vous auprès d’Evocime pour évoquer votre cas particulier et les modalités de financement possibles.

Bon à savoir : la formation Manager de transition est accessible avec une certification professionnelle à minima de niveau 5 (bac+2) ou avec une expérience professionnelle de 3 à 5 ans dans le numérique ou l’environnement.

Formation en management, ce qu’il faut retenir

Une formation en management représente un véritable tremplin si vous souhaitez viser une responsabilité de manager. Elle vous permet d’acquérir toutes les compétences nécessaires pour exceller dans ce nouveau challenge professionnel.

Plusieurs critères doivent être passés au crible avant de vous décider sur une formation plus qu’une autre : 

  • Le temps de formation : sur vos heures de travail ou en dehors ?
  • Les objectifs pédagogiques de la formation.
  • Les compétences délivrées.
  • Les conditions d’admission.
  • La certification ou la qualification obtenue.
  • Les modalités de formation et les formats proposés : en présentiel, à distance, dans les locaux de l’organisme.
  • La durée de la formation.
  • La qualité des intervenants.
  • Le prix de la formation.
  • Les modalités de financement : CPF, POEC, plan de développement des compétences, autofinancement…

Le choix de l’organisme de formation est donc essentiel. Ne vous précipitez pas et comparez les offres disponibles avec votre employeur pour faire le meilleur choix ! 

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Infographie – La data, meilleure alliée pour la prise de décision

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Pour rester compétitive, il est aujourd’hui crucial pour une entreprise d’adopter la culture « Data driven ». Les intérêts sont multiples : optimiser les décisions stratégiques, mieux comprendre le marché, appréhender de façon objective les retours clients ou définir les attentes des collaborateurs.

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Sports, piscine ou personnes en groupe pour commencer à sauter pendant l'entraînement, l'exercice ou l'entraînement physique avec motif graphique
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Infographie – Evènement d’entreprise : les affaires reprennent !

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Après des années plus que timides en termes d’évènements à cause de la pandémie de Covid-19, les entreprises redonnent enfin vie à leurs temps forts. L’année 2023 a marqué un nouveau tournant pour l’évènementiel d’affaire : on vous dit tout.

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Equipe d'escalade en haut d'une montage avec motif graphique
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Comment se reconvertir à 30 ans ?

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Vous avez 30 ans et vous souhaitez vous lancer dans une reconversion professionnelle ? Plusieurs raisons légitimes peuvent vous pousser à changer de cap. Besoin d’un nouvel équilibre vie professionnelle vie personnelle, erreur d’orientation, nouvelle opportunité qui s’offre à vous… Si vous êtes motivé, rien n’est impossible. Comment se reconvertir à 30 ans ? Découvrez pas à pas les étapes à ne pas louper pour un virage à 360° réussi à la trentaine.

Jeune entraîneur de football enseignant aux enfants sur un terrain de football avec motif graphique

Étape 1 d’une reconversion à 30 ans : faire le point sur sa situation professionnelle

Vous avez déjà quelques années d’expérience professionnelle derrière vous à 30 ans. Il est donc utile de faire le point sur votre situation actuelle pour vous fixer un cap de reconversion professionnelle.

Lister ce qui vous plaît dans votre job actuel

Rare sont les situations qui sont où toutes blanches ou toutes noires. Il y a souvent du bon à prendre dans votre profession actuelle, même si tout n’est pas parfait et que vous souhaitez vous reconvertir.

Par exemple, si vous êtes commercial, peut-être que la relation client est un aspect de votre métier qui vous plaît. Tout comme la performance commerciale.

L’idée de ce premier petit travail introspectif est de lister toutes les tâches que vous aimez faire dans votre quotidien professionnel. Bien les connaître vous permet de mieux affiner votre projet de reconversion professionnelle et de viser le bon secteur d’activité ou le bon métier. 

Lister ce qui ne vous plaît pas : ce qui motive votre projet de reconversion

À l’inverse de l’exercice qui précède, certaines missions de votre emploi peuvent fortement vous désintéresser. C’est le moment de les identifier pour vous assurer que vous ne croiserez plus leur chemin dans vos expériences futures.

Par exemple, vous ne supportez plus les multiples reportings à réaliser dans votre métier de commercial ? À l’avenir, il vous faudra cibler des fonctions avec plus d’autonomie. 

Les raisons qui motivent votre reconversion professionnelle à 30 ans peuvent aussi se situer sur le plan des valeurs ou des conditions de travail : 

  • Vous cherchez un emploi avec plus de sens.
  • Vous cherchez une entreprise éthique.
  • Vous cherchez un meilleur équilibre vie personnelle – vie professionnelle.
  • Vous cherchez un meilleur salaire.
  • Vous cherchez plus de reconnaissance.
  • Après un burn-out, vous cherchez une entreprise qui affiche le bien-être au travail de ses salariés en top de ses priorités.

Bien les identifier est primordial pour que votre projet de reconversion soit couronné de succès.

Hiérarchiser vos priorités professionnelles

Après avoir identifié les raisons qui motivent votre changement de cap professionnel, il est important de les hiérarchiser. Toutes ne sont pas forcément à mettre sur le même plan.

Partir en quête du job idéal peut parfois s’avérer plus difficile que prévu. En ayant priorisé vos souhaits professionnels, vous serez plus en capacité de savoir où faire des compromis.

Étape 2 : se reconvertir, mais dans quoi ?

Une reconversion professionnelle peut être l’aboutissement d’un rêve d’enfant jamais encore exaucé. Mais pour certains actifs, il peut être plus difficile d’identifier le prochain métier.

Il est alors possible de s’entourer d’un coach de la reconversion. Il vous aidera à y voir plus clair sur les pistes professionnelles à suivre à 30 ans. L’Apec, Pôle emploi ou encore le Conseil en évolution professionnelle (CEP) mettent à votre disposition des professionnels qualifiés pour vous accompagner dans vos choix de carrière.

Si vous êtes un peu perdu sur l’étendue de vos compétences acquises, sur vos compétences transférables, sur les atouts ou les faiblesses de votre profil, un bilan de compétences peut aussi vous être proposé.

Construire un projet réaliste qui tient la route est votre priorité pour une reconversion réussie. C’est même la clé pour éviter toute désillusion entre ce que vous espériez de votre futur métier et la réalité de terrain.

Reconversion vers un métier sans diplôme

En pleine préparation de votre projet de reconversion professionnelle, vous pouvez vous orienter vers un métier qui ne nécessite pas de diplôme précis. 

Certains secteurs d’activité permettent une reconversion immédiate, sans passer par la case formation. Les métiers de la restauration, du transport, de la logistique et de la vente en sont des exemples.

Parfois même, ce sont les entreprises qui recrutent qui forment directement leurs nouveaux collaborateurs. C’est par exemple le cas de l’immobilier. La motivation est alors le moteur, plus que l’âge.

Reconversion vers un métier avec diplôme

Les emplois qui exigent des connaissances pointues ou des techniques particulières ne sont accessibles qu’après avoir suivi une formation et obtenu un diplôme.

C’est par exemple le cas des métiers manuels, des métiers du secteur de la santé ou de ceux de l’informatique.

Reconversion dans l’entrepreneuriat

À 30 ans, et après une dizaine d’années d’expérience, vous avez peut-être envie de vous lancer à votre compte.

Créer ou reprendre une entreprise ne s’improvise pas du jour au lendemain. Mieux vaut avoir de solides bases de connaissance pour éviter toutes les embûches.

Reconversion vers un métier d’avenir

Prenez garde de vous réorienter vers un métier porteur ces prochaines années. Inutile d’investir du temps et de l’argent pour un emploi qui n’embauche plus.

Pour vous assurer que vous ne rencontrerez pas de difficulté d’emploi, faites un tour sur les jobboards et consultez le nombre d’offres d’emploi disponibles. Si elles sont nombreuses, c’est bon signe.

Étape 3 d’une reconversion professionnelle à 30 ans : choisir la bonne formation

La formation initiale, si vous reprenez vos études de zéro, et la formation continue permettent d’atteindre votre objectif professionnel de reconversion à 30 ans. Elles vous donneront un socle de connaissances et de compétences nécessaires pour exceller dans vos nouvelles fonctions.

Reste à trouver la formation adaptée.

Par exemple, si vous vous orientez vers les métiers des RH, du management, de la gestion de projet et du commerce, les formations d’Evocime sont faites pour vous. De nombreux programmes certifiants ont été élaborés pour vous permettre de vous donner les bases d’un métier, en 3 mois : 

Bon à savoir : votre CPF peut vous aider à financer votre formation dans le cadre d’une réorientation. Renseignez-vous directement auprès de l’organisme de formation sélectionné.

Étape 4 : quitter son entreprise pour une reconversion à 30 ans réussie

Si vous êtes en poste au moment de votre reconversion professionnelle, profitez de cette sécurité financière pour établir des bases stables et bien débroussailler votre projet.

Votre CDD ou votre CDI vous permet de toucher chaque mois votre salaire, tout en peaufinant vos nouveaux objectifs professionnels.

Selon votre besoin en formation et les modalités de cette dernière, vous pourrez parfois apprendre les bases de votre nouveau métier tout en continuant à travailler. Soit que vous suiviez des cours du soir ou pendant un congé sans solde, soit que votre employeur accepte que vous vous formiez sur votre temps de travail.

Lorsque vous serez prêt, plusieurs possibilités s’offrent à vous pour rompre votre contrat de travail : 

  • La démission.
  • La rupture conventionnelle.

Reconversion professionnelle à 30 ans, ce qu’il faut retenir

Les trentenaires peuvent parfaitement se reconvertir. Après quelques années d’expérience, il est même plus facile d’identifier ce qui est important et ce qui ne l’est pas dans la sphère professionnelle.

Si votre carrière future est plus nébuleuse, l’accompagnement et les conseils d’un coach peuvent vous permettre d’y voir plus clair. Tout comme la réalisation d’un bilan de compétences, finançable avec votre CPF.

Pour une reconversion professionnelle réussie à 30 ans, suivre un plan d’action est nécessaire pour se donner les meilleures chances d’atteindre son objectif : 

  1. Faire le point sur sa situation actuelle.
  2. Identifier un secteur ou un métier de reconversion.
  3. Choisir la formation qu’il vous faut (reprendre ses études ou opter pour la formation continue).
  4. Quitter son employeur actuel.

À la trentaine, votre changement de carrière professionnelle est à portée de main ! 

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5 exemples de métiers porteurs pour réussir sa reconversion professionnelle

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En pleine réflexion sur votre reconversion professionnelle, vous souhaitez vous orienter vers un emploi où le plein emploi est assuré ? Vous avez bien raison ! Un métier porteur est une garantie d’employabilité. Bien souvent, les conditions de travail et la rémunération sont conséquentes. Pour ne pas vous tromper, nous vous proposons 5 métiers porteurs qui ont le vent en poupe et pour lesquels les offres d’emploi sont nombreuses. Formation, compétences clés, rémunération, missions… Nous vous dévoilons tous leurs secrets pour vous aider à faire le bon choix. Bonne lecture !

Sportif montant un escalier pendant son entraînement avec motif graphique

* Les métiers porteurs que nous vous présentons ont été identifiés comme faisant partie des profils les plus recherchés dans les secteurs des ressources humaines et du commerce. Les salaires affichés sont issus de la même source. Étude de rémunérations 2024, Michael Page.

* * Les rémunérations affichées sont exprimées en milliers d’euros (k€) et correspondent aux études de salaire moyen brut annuel fixe en région parisienne.

Qu’est-ce qu’un métier porteur ?

Un métier porteur est un métier qui recrute

Il se manifeste par de nombreuses opportunités professionnelles et de nombreuses embauches au sein des entreprises.

Il a vocation à se développer fortement dans les prochaines années.

Autrement dit, c’est un emploi d’avenir. Il ne connaît pas de crise, il est pérenne et les embauches sont nombreuses pour satisfaire les besoins en main-d’œuvre des employeurs.

Bon à savoir : on parle d’un métier porteur en tension lorsque les recruteurs peinent à embaucher des collaborateurs. Les difficultés de recrutement s’expliquent par une pénurie de candidats au moment où le besoin en main-d’œuvre est le plus fort. Se former à ce type d’emploi est la garantie de trouver un emploi très rapidement et avec de bonnes conditions de travail après s’être formé.

Pourquoi se tourner vers un métier porteur ?

En pleine reconversion professionnelle après plusieurs années d’expérience, ou au moment de choisir vos études post bac, s’orienter vers ce type d’emploi est fondamental : 

  • Pour trouver facilement un emploi.
  • Pour s’offrir une carrière remplie d’opportunités professionnelles.

Comment savoir si un métier est porteur ?

Pour identifier les métiers d’avenir, qui ne connaissent pas de crise, plusieurs options s’offrent à vous : 

  • Consulter les offres sur les jobboards. Plus elles sont nombreuses pour un poste, meilleures seront vos chances de décrocher un emploi derrière. C’est le signe d’une forte demande.
  • Consulter les informations et les données du marché mises à disposition gratuitement par le ministère du Travail, la DARES, France Travail (ex Pôle emploi). Elles vous donnent les grandes tendances, les secteurs qui recrutent et les emplois qui cherchent des candidats.
  • Solliciter le conseil en évolution professionnelle (CEP). Service gratuit accessible aux salariés, le conseiller peut vous accompagner dans votre reconversion et vous donner les informations nécessaires sur les métiers porteurs et les formations adéquates pour accéder aux postes avec la plus grande aisance.

Les métiers porteurs des ressources humaines

Les ressources humaines offrent de nombreuses opportunités de carrière à tous ceux qui suivent des formations dans ce domaine. Les relations humaines, la gestion des talents, l’accompagnement des collaborateurs, le recrutement, la rémunération, l’amélioration des conditions de travail sont autant de tâches qui incombent aux RH.

Certains profils sont particulièrement recherchés.

1. Le gestionnaire de paie

Le gestionnaire de paie a des missions variées au sein des ressources humaines : 

  • Il fait les fiches de paie des collaborateurs de l’entreprise. Il doit à ce titre respecter les nombreuses obligations légales, et notamment le droit du travail.
  • Il procède à toutes les déclarations fiscales et sociales obligatoires.
  • Il s’occupe des formalités d’embauche et de départ des collaborateurs.

Les compétences requises : 

  • Hard skills : connaissance du droit du travail, connaissance des techniques administratives liées à la paie, maîtrise des logiciels de paie et des logiciels de ressources humaines, connaissance de la convention collective applicable.
  • Soft skills : rigueur, discrétion, pédagogie, gestion du stress, aisance relationnelle.

Après quelques années d’expériences en tant que gestionnaire de paie, vous pouvez vous tourner vers un poste de responsable paie. Lui aussi identifié comme un emploi porteur.

En formation initiale, vous pouvez accéder à cet emploi par : 

  • Un BTS CG, SAM ou gestion de la PME.
  • Un BUT GEA ou GAGO.
  • Une licence pro gestion de la paie et administration du personnel
  • Un master 2 spécialisé (pour en savoir plus, la plateforme monmaster.gouv.fr vous informe).

En formation continue, ce job est ouvert à tous ceux qui souhaitent se reconvertir. Après avoir suivi un solide cursus certifiant pour vous donner le socle de connaissances nécessaires, vous pourrez postuler aux nombreuses offres de gestionnaire de paie.

Le salaire d’un gestionnaire de paie est confortable : 

  • 0-2 ans d’expérience : 28 – 32. 
  • 2-5 ans : 32 – 35. 
  • 5-10 ans : 35 – 40.
  • 10-15 ans : 40 – 45.
  • Plus de 15 : 45 – 55.

2. Le chargé de recrutement

Le chargé de recrutement est un personnage clé puisqu’il est garant des embauches et donc de la pérennité de celle-ci. Les entreprises se doivent de rester attractives dans leur politique d’embauche. Cet expert doit savoir appliquer une stratégie efficace pour attirer les nouveaux talents.

Pour cela : 

  • Il recueille les besoins humains de l’entreprise.
  • Il définit la fiche de poste et le profil du candidat idéal.
  • Il met en place une stratégie de sourcing efficace.
  • Il sélectionne les candidatures.
  • Il reçoit les candidats en entretien.
  • Il sélectionne les meilleurs profils.
  • Il formule une proposition d’embauche.
  • Il accompagne le futur salarié jusqu’à ses premiers jours dans la société (onboarding).

Pour exceller sur ses fonctions, ce professionnel dispose de compétences techniques et comportementales : 

  • Hard skills : maîtrise des canaux de sourcing, maîtrise des techniques d’entretien, maîtrise des logiciels RH, connaissance du droit du travail.
  • Soft skills : excellent relationnel, organisé, rigoureux, discrétion. 

Ce métier est accessible en formation initiale : 

  • Niveau bac + 3
    • BUT GEA.
    • BUT GACO.
    • Licence pro métiers de la GRH.
  • Niveau bac + 5 : 
    • Master gestion des ressources humaines, psychologie du travail, droit social, sciences humaines et sociales.
    • Diplôme d’IEP avec spécialisation RH. 
    • Diplôme d’école de commerce avec spécialisation RH.

Si vous souhaitez changer de voie professionnelle, Evocime propose une formation de chargé de recrutement. D’une durée de 3 mois et finançable avec votre CPF, elle vous donne les bases de connaissances à avoir pour postuler à ce type de poste. 

Le salaire de cet expert est attractif : 

  • 0-2 ans d’expérience : 32 – 35. 
  • 2-5 ans : 35 – 40. 
  • 5-10 ans : 40 – 45.
  • 10-15 ans : 45 – 60.
  • Plus de 15 : 50 – 65.

* Les rémunérations sont exprimées en milliers d’euros (k€) et correspondent aux études de salaire moyen brut annuel fixe en région parisienne.

Après quelques années d’expériences, cet expert peut évoluer vers d’autres postes tout autant passionnants et porteurs : 

  • Responsable RH.
  • DRH.

Les métiers porteurs de l’ingénierie pédagogique

La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences est un enjeu majeur pour les organisations. Former convenablement les collaborateurs présente le double avantage de les fidéliser tout en leur permettant de monter en compétences. Un plan de formation pertinent et motivant permet de réduire le turnover et de s’éviter de trop grosses difficultés d’embauche en misant sur ses propres talents.

Pour impliquer les collaborateurs et proposer une offre de formation qui répond aux vrais besoins de tous, des métiers porteurs ont vu le jour. 

3. Le chargé de formation

Ce professionnel pilote la formation dans l’entreprise en s’appuyant sur le plan de développement des compétences qui a été défini. Sa mission principale est de développer les savoir-faire et les savoir-être des collaborateurs pour améliorer leur employabilité

Il propose alors des formations en adéquation avec les besoins des collaborateurs et ceux de l’entreprise. 

Il part en quête des meilleurs formateurs externes et gère le budget afférent ainsi que les formalités administratives. Parfois même, il peut les animer.

Pour exceller sur ses fonctions, il dispose de plusieurs compétences : 

  • Hard skills : maîtrise des concepts pédagogiques, bonne connaissance du marché de la formation, connaissance des dispositifs de formation (VAE, CPF…), maîtrise des outils RH, connaissances des règles légales liées à la formation professionnelle.
  • Soft skills : excellente compétence relationnelle, bonne écoute des besoins, pédagogue, créatif.

Il doit avoir conscience des nouvelles méthodes de digital learning et de blended learning

Après quelques années d’expériences, il peut évoluer vers un poste de responsable de formation ou vers d’autres emplois des ressources humaines. Il peut aussi décider de travailler à son compte ou de se rattacher à un cabinet spécialisé pour intervenir comme consultant.

Cet emploi est accessible après le bac : 

  • Niveau bac + 3 : Licence pro mention métiers de la GRH.
  • Niveau bac + 5 : master mention gestion des ressources humaines, métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation ou psychologie de l’éducation et de la formation.

Envie de vous reconvertir ? Evocime vous propose une formation de chargé de formation digital learning. Elle est accessible dans le cadre de la Préparation Opérationnelle à l’Emploi Collective (POEC), après inscription à France Travail (ex Pôle emploi).

Le salaire de cet expert est confortable : 

  • 0-2 ans d’expérience : 28 -32.
  • 2-5 ans : 32 – 36.
  • 5-10 ans : 36 – 40.
  • 10-15 ans : 40 – 45.
  • Plus de 15 : 50 – 55.

Bon à savoir : les appellations sont nombreuses. Vous pouvez retrouver les termes de responsable ingénierie de la formation professionnelle, animateur de formation, concepteur-formateur ou encore didacticien.

4. Le chef de projet e-formation

L’essor du digital touche aussi le domaine de la formation. Créant ainsi de nouveaux métiers à la croisée des chemins entre le digital et la formation

Le chef de projet e-formation est le chef d’orchestre de la formation en ligne (Mooc, webinaires, formation à distance) dans la société. Son objectif est de digitaliser les formations nécessaires.

Ses missions sont les suivantes :

  • Il s’occupe d’analyser les besoins en formation interne.
  • Il élabore la stratégie d’e-learning tout en respectant les budgets alloués.
  • Il veille à ce que les savoirs soient transmis aux collaborateurs à travers des technologies et des outils pédagogiques modernes.
  • Il travaille au croisement de la technologie et de la formation. Notamment, il utilise l’IA (intelligence artificielle) pour proposer de nouvelles méthodes de formation.

Pour se donner les meilleures chances de taper dans l’œil des recruteurs, il doit être doté de compétences indispensables : 

  • Hard skills : une connaissance pointue des postes visés par la formation digitale, la maîtrise des techniques de gestion de projet, la maîtrise de la communication digitale.
  • Soft skills : aisance relationnelle, bonne communication, créativité, pédagogie.

Certaines offres d’emploi demandent également des connaissances en réalisation et en montage de cours vidéo.

Cet expert peut être embauché au sein d’entreprises de toute taille, mais aussi dans des organismes de formation ou en indépendant.

Vous souhaitez vous reconvertir dans l’un des métiers de la formation? Evocime a construit une formation spécifique de chef de projet formation spécialité IA. Elle est centrée sur l’utilisation de l’IA au service de la formation. Notamment :

  • L’intelligence artificielle dans la formation.
  • La pédagogie hybride et cobotique.
  • Le management et la gestion de projet assisté par l’IA.
  • Concevoir et évaluer une formation assistée par l’IA.
  • Produire des ressources formatives à l’aide de l’IA.
  • Animer des formations avec l’aide de l’IA.

Les perspectives d’évolution sont nombreuses après avoir exercé ce métier. Vous pouvez devenir : 

  • Responsable pédagogique.
  • Chargé de web marketing. 
  • Chargé de communication web. 

La rémunération annuelle brute pour cet emploi est attractive (fixe + variable) : en moyenne de 33 000 euros. Le salaire peut être plus conséquent en fonction de l’expérience et du profil du candidat. Source : fiche métier MyRHline.

Un 5e métier porteur du développement commercial : le business developer

Les besoins de talents qualifiés sur les métiers commerciaux sont en forte hausse. Ce secteur contient de nombreux emplois porteurs. Celui de business developer en fait partie. Ce profil qui allie performances commerciales et expertise technique est particulièrement recherché dans l’industrie, l’IT ou la grande consommation. 

Le rôle principal du biz dev est de développer le chiffre d’affaires de l’organisation pour laquelle il travaille en identifiant de nouvelles opportunités commerciales.

Pour mener à bien ses différentes missions, il doit : 

  • Savoir interpréter les data commerciales collectées.
  • Connaître les bases de la gestion de projet.
  • Maîtriser les différents outils digitaux. Par exemple, un CRM.
  • Maîtriser les rudiments du développement commercial : prospection, négociation, vente, fidélisation client.

Côté soft skills, il doit être doté : 

  • D’une excellente qualité relationnelle.
  • D’une bonne communication.
  • D’un esprit d’équipe.
  • D’adaptabilité pour s’adapter aux outils et aux process de l’organisation pour laquelle il travaille.

En formation initiale, un bac + 3 (BUT techniques de commercialisation) ou un bac + 5 (master, diplôme d’école de commerce, diplôme d’école d’ingénieur) est requis.

Le métier de business developer est ouvert à tous les salariés qui souhaitent changer de cap au cours de leur carrière professionnelle.

Des organismes sérieux comme Evocime proposent une formation de Digital Business Developer courte, professionnalisante et certifiante afin de donner toutes les clés aux futurs business developer.

Après quelques années d’expérience, le biz dev peut prétendre à d’autres postes : 

  • Business developer manager.
  • Directeur du business development.
  • Directeur commercial.

Côté rémunération, le salaire proposé est à la hauteur des enjeux commerciaux : élevé. Il varie selon le secteur d’activité précis du professionnel. Il se compose toujours d’une part fixe et d’une part variable.

Par exemple : 

Salaires moyens d’un business developer en région parisienne (part fixe) : 

  • Secteur des services, B2B, médias : 
    • Moins de 2 ans d’expérience : entre 32 et 45 000 euros brut par an.
    • Entre 2 et 5 ans : entre 38 et 60 000 euros brut par an.
    • Entre 5 et 10 ans : entre 45 et 70 000 euros brut par an.
    • Plus de 10 ans d’expérience : entre 50 et 80 000 euros par an.
  • Secteur high tech, software, hardware et web : 
    • Moins de 2 ans d’expérience : entre 32 et 50 000 euros brut par an.
    • Entre 2 et 5 ans : entre 40 et 60 000 euros brut par an.
    • Entre 5 et 10 ans : entre 50 et 80 000 euros brut par an.
    • Plus de 10 ans d’expérience : entre 60 et 85 000 euros par an.

Comment se former à un métier porteur ?

Investir dans une formation de qualité est nécessaire pour répondre aux besoins concrets des employeurs et vous adapter aux exigences du marché du travail.

De nombreux organismes répondent aux besoins précis des employeurs. Selon le métier choisi, la formation peut être accessible sans diplôme spécifique ou au contraire avec un niveau d’étude ou d’expérience requis.

Vous pouvez vous former sur votre temps libre. 

Avec l’accord de votre employeur, vous pouvez également vous former sur vos heures de travail, dans le cadre du projet de transition professionnelle (PTP).

Le CPF est souvent mobilisable pour vous aider à financer tout ou partie de votre formation vers un emploi porteur. 

Métiers porteurs, ce qu’il faut retenir

Les métiers porteurs sont ceux qui ne connaissent pas de crise côté candidat. Les offres d’emploi sont nombreuses pour répondre aux besoins croissants des employeurs.

Nous avons identifié pour vous 5 emplois, pour lesquels vous n’aurez aucune difficulté à vous faire embaucher : 

  1. Gestionnaire de paie.
  2. Chargé de recrutement.
  3. Chargé de formation.
  4. Chef de projet e-formation.
  5. Business developer.

Pour atteindre votre objectif dans le cadre d’une reconversion professionnelle, vous devrez trouver une formation adaptée. Evocime propose de nombreux cursus adaptés. Renseignez-vous ! 

Article

Comment se reconvertir quand on est en CDI ?

Date :

Se reconvertir, y compris si vous êtes actuellement en CDI, c’est possible. Ce peut être même une chance puisque vous pourriez continuer à percevoir votre salaire tout en préparant votre projet. Il n’en demeure pas moins que certaines étapes clés doivent être respectées pour bien faire les choses, ne pas vous mettre dans l’embarras financier et travailler au mieux votre employabilité. Comment se reconvertir quand on est en CDI ? Découvrez la marche à suivre et nos meilleurs conseils pour réussir haut la main votre transition professionnelle.

Surfeur debout à la plage avec planche de surf avec motif graphique

Étape 1 : pour se reconvertir en CDI : faire le point sur sa situation professionnelle

Plusieurs raisons peuvent motiver votre envie de changement professionnel. 

Par exemple : 

  • Une quête de sens au travail.
  • La recherche d’un meilleur équilibre vie personnelle vie professionnelle.
  • Un meilleur salaire.
  • Un rêve d’enfant à concrétiser.
  • Un travail plus éthique.
  • Des valeurs défendues par l’entreprise qui vous conviennent.
  • Ect…

Il est important de bien identifier celles-ci pour ne pas vous tromper dans votre projet de reconversion. Notamment, vous devez vous assurer que c’est votre métier qui ne vous convient plus. Pas l’entreprise dans laquelle vous avez signé votre contrat de travail en CDI, ni même le secteur d’activité dans lequel vous évoluez. Car dans ces dernières hypothèses, ce n’est pas une reconversion professionnelle qu’il vous faut nécessairement. Mais un changement d’employeur, ce qui est plus simple à réaliser.

Ce travail d’introspection sur les raisons profondes qui motivent votre changement de cap est primordial pour avancer sereinement sur le chemin de la réorientation professionnelle.

Étape 2 : pour une reconversion réussie en CDI : cibler un nouveau métier

Une reconversion professionnelle ne s’improvise pas. Pour concrétiser votre projet, et respecter toutes les raisons qui vous ont poussé à effectuer ce virage à 360°, il est important de savoir où vous allez. Se reconvertir oui, mais dans quoi ?

2 options s’offrent à vous : 

  • Vous avez déjà ciblé votre métier de reconversion.
  • Vous êtes un peu dans le flou et vous ne savez pas trop où vous allez.

Votre avez déjà ciblé votre futur métier

Votre réflexion vous a peut-être déjà permis d’identifier un métier précis ou un domaine dans lequel vous souhaitez dorénavant travailler. C’est une excellente nouvelle car savoir où l’on va renforce la motivation.

Cependant, assurez-vous que votre nouvel emploi fait partie des métiers porteurs. C’est-à-dire qui recrutent des profils comme le vôtre, fraîchement reconverti. Pour le vérifier, n’hésitez pas à consulter les jobboards. Un métier avec un grand nombre d’offres d’emploi est un signe favorable : les entreprises recrutent ! 

Voici quelques exemples de métiers porteurs pour lesquels vos chances de décrocher un job sont nombreuses, y compris jeune reconverti : 

Ensuite, vérifiez que votre objectif est atteignable à l’issue de votre formation. Par exemple : 

  • Ne visez pas tout de suite un poste de lead développeur. Il vous faut quelques années d’expérience en tant que développeur avant d’atteindre des responsabilités managériales.
  • Ne postulez pas tout de suite à des postes de DRH, sans avoir au préalable occupé des postes de chargé des ressources humaines.

Vous n’avez pas encore trouvé votre prochain emploi

Si vous souhaitez changer de métier pour des raisons qui vous semblent fondamentales, mais que vous ne savez pas précisément vers quoi vous reconvertir, pas de panique ! Plusieurs solutions s’offrent à vous : 

  • Faire appel à un coach spécialisé dans la reconversion professionnelle.
  • Se faire accompagner par un conseiller en évolution professionnelle (CEP). Ce service gratuit est mis en place par l’Apec (si vous êtes cadre), par un opérateur régional du CEP (si vous êtes salarié du secteur privé), par France Travail (si vous êtes demandeur d’emploi), par Cap Emploi (si vous êtes en situation de handicap) ou par les missions locales (si vous avez moins de 26 ans). Le CEP a pour objectif de vous aider à préparer votre reconversion professionnelle (lister l’étendue de vos compétences, trouver un métier cible, définir un besoin en formation, rompre votre CDI) .
  • Faire un bilan de compétences. Vous pouvez le financer grâce à votre CPF.

Toutes ces pistes doivent vous aider à définir plus précisément votre projet professionnel.

Étape 3 : trouver la bonne formation pour se reconvertir

Dans le cadre d’une reconversion professionnelle, il y a de grandes chances que vous passiez par la case formation pour acquérir toutes les compétences nécessaires sur le poste visé.

Si certaines de vos compétences sont probablement transférables sur votre nouveau poste, certaines soft skills et hard skills doivent manquer à votre CV pour vous donner les meilleures chances de décrocher un emploi.

Pour vous former, vous avez le choix : 

  • Reprendre vos études. Mais attention, la formation initiale vous coupe votre source de revenu en CDI puisque vous devrez démissionner pour vous rendre en cours. C’est un calcul financier à faire.
  • Vous former sur votre temps de travail (formation continue), avec l’accord de votre employeur : 
    • En suivant un projet de transition professionnelle (PTP).
    • En bénéficiant d’une reconversion ou promotion par alternance (ex-période de professionnalisation), dite Pro-A.
    • En demandant un congé sans solde de 3 mois pour vous permettre de suivre une formation courte.
  • Vous former en dehors de vos heures de travail (formation continue), sur votre temps libre, sans l’accord de votre employeur. 
  • Suivre une formation (formation continue), après avoir rompu votre contrat de travail.

Evocime est un organisme de formation spécialisé en RH, management, gestion de projet, ingénierie pédagogique et commerce. Il vous propose de nombreux modules pour vous doter en 3 mois du socle de connaissances nécessaires sur les métiers visés. Une certification vous sera délivrée à l’issue de la formation.

Voici quelques exemples de formations proposées, parmi les plus demandées : 

Bon à savoir : toutes les formations proposées par Evocime sont finançables avec votre CPF. Renseignez-vous.

À noter : à côté de la formation, vous pouvez aussi transformer l’expérience acquise dans un métier en certification professionnelle. Il s’agit de la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE). Sans formation, elle vous permet d’avoir accès à un diplôme, à un titre professionnel, ou à un certificat de qualification professionnelle inscrit au RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles). Ce diplôme vous permettra de changer de métier, avec ou sans formation complémentaire.

Étape 4 : mesurer l’impact financier de sa reconversion professionnelle

Se reconvertir n’est pas gratuit. Quand on est salarié en CDI, une reconversion professionnelle peut avoir des impacts financiers qu’il vaut mieux avoir à l’esprit pour les anticiper : 

  • Une formation à un coût. Elle peut être prise en charge, en tout ou partie, par votre CPF. 
  • D’autres frais peuvent venir se greffer comme les frais de transport pour vous y rendre ou les frais de déjeuner.
  • Si vous quittez votre emploi, vous n’aurez plus votre salaire versé chaque mois. Il peut s’écouler quelques semaines ou quelques mois avant que vous ne retrouviez un travail. Dans ce laps de temps, vous n’aurez pas de source de revenu.

Le droit français a mis en place des dispositifs pour accompagner financièrement les salariés en reconversion professionnelle. Si vous remplissez les critères d’éligibilité, n’hésitez pas à solliciter ces aides : 

  • Si vous négociez une rupture conventionnelle avec votre employeur ou si vous remplissez les critères de la démission reconversion, vous pourrez prétendre aux allocations chômage le temps de votre formation (ARE).
  • Si vous suivez le dispositif de la Reconversion ou promotion par alternance (Pro-A), vous bénéficierez du maintien intégral, ou quasi intégral, de votre salaire par l’entreprise s’il ne dépasse pas un certain plafond.

Dans le cadre d’un PTP réalisé sur votre temps de travail, vous bénéficiez d’une rémunération égale à un pourcentage de votre salaire moyen de référence.

Étape 5 : quitter son CDI pour se reconvertir

Ultime étape du parcours de reconversion professionnelle : la rupture du contrat de travaill. Elle est un passage obligé pour signer un contrat de travail chez un nouvel employeur (un CDI, un CDD, un contrat d’alternance).

Pour quitter un CDI, 2 options sont ouvertes : 

  • La démission.
  • La rupture conventionnelle, avec l’accord de votre employeur.

La loi encadre l’une et l’autre de ces méthodes. Renseignez-vous avant de vous lancer.

Se reconvertir quand on est en CDI, ce qu’il faut retenir

Se reconvertir à 30 ans ou en CDI, c’est possible. Mais on n’opère pas un virage professionnel à 360° sans une bonne préparation. 

Pour que votre projet de reconversion aboutisse, vous devez respecter certaines étapes : 

  1. Faites le point sur votre situation professionnelle.
  2. Choisissez un nouveau métier porteur. Si vous êtes dans le flou, un bilan de compétences ou des experts en reconversion professionnelle peuvent vous aider.
  3. Sélectionnez la formation qu’il vous faut selon l’étendue des compétences à acquérir.
  4. Faites un point sur le coût de votre reconversion professionnelle et sur les dispositifs de financement possibles.
  5. Quittez votre emploi en CDI : démission ou rupture conventionnelle.

Votre nouvelle carrière professionnelle est au bout du chemin, bonne route !

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Infographie – L’expérience collaborateur au service de l’expérience client

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Intimement lié, l’expérience collaborateur et l’expérience client doivent être un enjeu majeur pour les entreprises. En améliorant l’un, l’autre se trouve inévitablement impacté, de façon positive évidemment. Partant de ce constat, comment mettre en place des actions pour faire de votre expérience collaborateur la clé de voute de votre stratégie ?

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Infographie – Le sexisme est-il dans le pré ?

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À l’heure de l’égalité femmes-hommes et des mesure pour combattre le sexisme en entreprise. Peut-on dire que le monde agricole est en avance ou en retard sur le sujet ?

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Pourquoi former ses équipes à l’intelligence artificielle ?

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Ce n’est plus un secret pour personne, à l’heure des Chat GPT, Midjourney et du machine learning, l’intelligence artificielle est en passe de bouleverser le monde du travail tel que nous le connaissons. Mais cette nouvelle technologie fait débat. Alors que certains craignent d’être remplacés par les machines, d’autres ont compris que l’IA générative se révèle un outil formidable, porteur de toutes nouvelles opportunités. Comment tirer parti de l’intelligence artificielle au quotidien ? Quels outils utiliser pour améliorer ses performances ? Comment faire comprendre l’intérêt de cette technologie à ses équipes et les former ?

Groupe de supporters multiethniques célébrant la victoire de leur équipe avec motif graphique

Faire de l’IA un atout pour son entreprise et ses équipes

Pour les entreprises qui prennent le tournant de l’intelligence artificielle, les bénéfices sont grands. Gains de productivité, amélioration de la relation client, conquête de nouveaux marchés et même amélioration de la qualité de vie au travail, cette technologie innovante est un moyen supplémentaire d’assurer la compétitivité de son entreprise. Selon le cabinet de conseil Accenture, l’intelligence artificielle pourrait même améliorer la rentabilité des entreprises de près de 38% d’ici à 2035. Une perspective qui a de quoi laisser rêveur plus d’un dirigeant. Pour Paul Daugherty, directeur de la technologie et de l’innovation d’Accenture : « Pour saisir cette occasion, il est essentiel que les entreprises développent dès à présent des stratégies autour de l’IA axées sur les collaborateurs».

En effet, pour réussir à s’emparer de l’IA, les managers doivent composer avec l’enjeu que représentent les ressources humaines. Car plus qu’un sujet de technologie, il s’agit là d’une évolution qui pourrait bien bouleverser les cultures d’entreprises et les process les plus établis. Mais contrairement à ce qu’on pourrait présumer, non seulement les collaborateurs doivent être formés, mais c’est eux-mêmes qui le réclament. Car si plus d’un tiers des salariés craignent que leur emploi disparaisse avec l’essor de l’IA, ils sont 86% à souhaiter monter en compétences sur le sujet selon une étude du Boston Consulting Group portant sur les impacts de l’intelligence artificielle en entreprise.

La formation Evocime : “Intègre l’IA dans ton métier”

Pour commencer à acculturer vos équipes à l’intelligence artificielle et leur permettre de gagner en compétences, vous pouvez commencer par leur dispenser des modules de microlearning. Chez Evocime, nous avons développé plusieurs modules de microlearning que vous pouvez facilement intégrer à votre LMS (Learning Management System) :

  • Comprendre les fondamentaux de l’IA
  • Rédiger un prompt IA efficace
  • Créer des contenus grâce à une IA
  • Utiliser l’IA dans une formation

Pour aller plus loin, nous avons également développé une formation professionnelle spécialement dédiée aux salariés en poste : Intègre l’IA dans ton métier. Dispensée par des experts de l’intelligence artificielle, elle s’adresse à tous les collaborateurs, indépendamment de leur service (marketing, RH…). En seulement 3 jours, ce cursus permet de comprendre le fonctionnement de l’IA, ses applications, mais aussi la réglementation qui l’encadre. Elle comprend de nombreux exercices pratiques pour prendre en main les outils d’IA générative comme Chat GPT ou Perplexity. Pratique et concrète, cette formation permettra à vos collaborateurs de savoir comment intégrer l’intelligence artificielle à leurs tâches quotidiennes pour gagner du temps et améliorer leur productivité.

Nous vous invitons à découvrir cette formation professionnelle immersive qui vous fait embarquer dans une mission spatiale à destination du “Grand Nuage de Magellan” pour découvrir au cours de ses différents sauts dans l’hyperespace, tout ce que vous avez à savoir sur l’intelligence artificielle. Grâce à ce procédé ludique et immersif, vous êtes assurés de l’engagement de vos collaborateurs et d’un apprentissage optimal pour des compétences durables.

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Infographie – Les 6 qualités du senior mentor en entreprise

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Le séniors ont un rôle important à jouer en tant que mentors en entreprise. Voici quelques-unes des qualités essentielles pour un senior mentor efficace.

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